Sociétés écrans a Taiwan


On parle souvent de société ecran dans un cadre d`avantage financier, fiscal et administratif.

En effet comme le rappel marieagnes sur www.paradisfj.info , une « société écran » est une société qui cache son véritable détenteur par l’utilisation de prête-noms.
http://www.paradisfj.info/spip.php?article642&lang=fr

Elle constitue un écran en raison du recours à des administrateurs locaux, simples prête-noms, et parfois à l’usage d’actions au porteurs.

On utilise ainsi une kyrielle de sociétés relais pour multiplier les coupe-circuits et accroître la difficulté de connaître le véritable donneur d’un ordre de virement, le véritable propriétaire d’une société ou le véritable bénéficiaire d’un fonds ou d’un trust.

Selon les Nations Unies il y aurait dans les paradis fiscaux quelque 3 millions de sociétés écrans....et les pays Asiatiques?

Dans le contexte insulaire de Taiwan, qui a ses propres critères juridiques, on retrouve aussi une myriade de start up qui sont avant tout une union administrative et fiscale pour developper une entreprise, quelquesoit la taille. Mais les conflits de propriété intellectuelle, combine a la crise economique, et les mouvements de retour aux "made in Local" ou "fabrication Francaise" essoufle l`industrie Taïwanaise et les modèles officiels sont vite oublies.

Ces familles et chef de famille, aux cercles elargis, n`ont pas trop de mal a trouver des ressources chez les oncles, les tantes, les neveux. Et pour sauver le fond de commerce, les industriels ont donc recours a leur réseau familial qui on ne pose jamais de questions embarrassantes sur les fonds, les risques, la solidite financiere, la propriete intellectuelle, etc...

En pleine Crise économique, on trouve donc des jeunes start up, écoulant des produits interdits de l`oncle, suite des litiges de propriété intellectuelle. Pas de nom d`entreprise, juste un toit, une entreprise qui héberge, et le stock de composants offert a bas prix pour écouler la marchandise d`une société fautive.

Les brevets, ils existent..aux moins localement. Mais payer une licence sur un produit va leur couter plus de temps que de lancer une fabrication et mettre en étalages.

Cette débrouillardise locale est très représentative du businessman chinois, qui fait de multiples galipettes et retombe toujours sur ces pieds. Jamais de soucis, que des solutions!

Enfin....on va voir dans quelques années si Taiwan est fidèle a ses pratiques!

Quelques sources complémentaires sur ces sociétés fictives ou société ecrans.

Comments