Sur les échanges de discussions avorté entre Français et Taiwanais.
Pour à un Taiwanais, Renoncer a la connaissance transmise par son confrere, signifie aussi une renonciation sur ses désirs de l'intellect, et renoncer à ses désir d'absorber la connaissance. Peut être chercher a se prémunir de l'arrogance de l'autre, et a préférer la zenitude d'une relation sans éclat.
Confucius enseigne sur cet aspect...et ce n'est pas un hasard.
“Ecoutez beaucoup, afin de diminuer vos doutes; soyez attentif à ce que vous dites, afin de ne rien dire de superflu; alors, vous commettrez rarement de fautes”
A Taiwan, on pourrait presque penser que chercher la connaissance ne peut être réservé qu' aux sages...reconnaître son ignorance et être curieux, poser des questions est trop souvent mal interprété par la population. Et ce cas est courant dans les relations prof élèves.
Se tourner vers l'autre,un individu, ne pourra être exprimé trop brutalement, ni trop directement vers lui, tu devras tourner autour de sujet bien impersonnel et garder une certaine mesure et neutralité.
S'intéresser trop vite a autrui, pour une personne ou un groupe de personnes, mais aussi concernant un autre sujet qui pourrait parfois être loin de notre champ de compréhension peut choquer, et créer une confusion.
Afin de grandir dans la connaissance, il y a un passage obligé qui nécessite un abaissement de soi, pour éviter une prise de risques, celui de ternir son image, risque de montrer sa crédulité au yeux des autres.
La chape de plomb dans laquelle les jeunes taiwanais grandissent, ont pu grandir, entre les mains des grands-parents montrent et explique certains schéma psychosociaux de la vie actuelle des individus a Taïwan.
Cette chape de plomb, correspond à un certains confucianisme que les grands-parents suivaient dans leurs principes de vie et transmettaient aux jeunes enfants.
Les 5 vertus de Lao Tseu
Gojo: Jin, Ghi, Rei, Chi, Shin illustre bien ce contexte.
L’enseignement de Confucius repose sur les gojo, les cinq vertus que doit posséder et cultiver l’homme véritable.
Jin : la bonté, l’amour, la fraternité
L’idéogramme de jin est composée de deux parties. La partie de gauche symbolise un homme debout, celle de droite signifie deux. Ce kanji symbolise l’absence de conflit et l’harmonie parfaite.
Ghi : la droiture, la justice
Cet idéogramme est aussi divisé en deux parties. La partie haute symbolise un mouton. Celle du bas une arme de guerre, et par extension « moi », son porteur. Dans l’antiquité le mouton était le sacrifice le plus prestigieux que l’on pouvait offrir. Ce kanji symbolise la possession et par extension la justice.
Rei : la bienséance, la politesse
Cet idéogramme est composé de trois parties. La partie de gauche représente un autel. Elle porte la signification de « présentation ». La partie supérieure de droite représente une décoration. La partie inférieure représente une fève de soja. La signification d’origine de ce kanji est celle de l’abondance d’esprit.
Finalement elle en vint à représenter la bienséance. Il faut toutefois comprendre l’importance de la bienséance à une époque où les rites tels que les mariages ou les enterrements occupaient une place majeure dans la vie d’un homme. Le respect et la compréhension des règles de politesse et d’étiquette permettaient à l’homme de vivre sereinement et d’occuper son rang avec honneur et dignité.
Chi : la sagesse
Cet idéogramme est aussi composé de trois parties. La partie en haut à gauche symbolise une flèche. Celle du haut à droite représente une bouche. Enfin, la partie basse représente ici le verbe, la parole. C’est un des idéogrammes les plus difficiles car malgré sa simplicité d’écriture il est utilisé sous de nombreuses significations. Ce kanji symbolise une parole juste qui touche à sa cible, autrement dit la sagesse.
Shin : la loyauté, la sincérité
Cet idéogramme est à nouveau composé de deux parties. La partie de gauche est la même que celle de jin, il s’agit d’un homme debout. Celle de droite représente un homme qui parle. Le kanji symbolise la fidélité à sa parole, autrement dit la loyauté.
Des gojo, les cinq vertus, le jin, la bonté, est l’essentielle. Sans elle aucune des autres vertus ne peut exister. C’est grâce au jin que la justice peut faire preuve de compassion. C’est aussi grâce au jin que l’on fait preuve de modestie et de politesse. C’est encore grâce au jin que le discernement est éclairé. C’est enfin grâce au jin que l’on ne trahit ni les autres ni sa parole.
Les cinq vertus et la pratique martiale
Le confucianisme est devenu doctrine d’état durant l’ère Edo pendant laquelle sont nées la majorité des ryu, les écoles traditionnelles. Les cinq vertus sont devenues un pilier de la société japonaise en général et du Bushido en particulier, influençant l’âme du samouraï au plus profond d’elle-même. Ueshiba Moriheï dont la vie fut un exemple démontra d’ailleurs tout au long de son existence la possession et la “cultivation” des cinq vertus. L’Aïkido dont la parenté avec le Shinto est la plus connue est aussi fondamentalement porteur des gojo et surtout de sa vertu essentielle, jin, la compassion.
Pour à un Taiwanais, Renoncer a la connaissance transmise par son confrere, signifie aussi une renonciation sur ses désirs de l'intellect, et renoncer à ses désir d'absorber la connaissance. Peut être chercher a se prémunir de l'arrogance de l'autre, et a préférer la zenitude d'une relation sans éclat.
Confucius enseigne sur cet aspect...et ce n'est pas un hasard.
“Ecoutez beaucoup, afin de diminuer vos doutes; soyez attentif à ce que vous dites, afin de ne rien dire de superflu; alors, vous commettrez rarement de fautes”
A Taiwan, on pourrait presque penser que chercher la connaissance ne peut être réservé qu' aux sages...reconnaître son ignorance et être curieux, poser des questions est trop souvent mal interprété par la population. Et ce cas est courant dans les relations prof élèves.
Se tourner vers l'autre,un individu, ne pourra être exprimé trop brutalement, ni trop directement vers lui, tu devras tourner autour de sujet bien impersonnel et garder une certaine mesure et neutralité.
S'intéresser trop vite a autrui, pour une personne ou un groupe de personnes, mais aussi concernant un autre sujet qui pourrait parfois être loin de notre champ de compréhension peut choquer, et créer une confusion.
Afin de grandir dans la connaissance, il y a un passage obligé qui nécessite un abaissement de soi, pour éviter une prise de risques, celui de ternir son image, risque de montrer sa crédulité au yeux des autres.
La chape de plomb dans laquelle les jeunes taiwanais grandissent, ont pu grandir, entre les mains des grands-parents montrent et explique certains schéma psychosociaux de la vie actuelle des individus a Taïwan.
Cette chape de plomb, correspond à un certains confucianisme que les grands-parents suivaient dans leurs principes de vie et transmettaient aux jeunes enfants.
Les 5 vertus de Lao Tseu
Gojo: Jin, Ghi, Rei, Chi, Shin illustre bien ce contexte.
L’enseignement de Confucius repose sur les gojo, les cinq vertus que doit posséder et cultiver l’homme véritable.
Jin : la bonté, l’amour, la fraternité
L’idéogramme de jin est composée de deux parties. La partie de gauche symbolise un homme debout, celle de droite signifie deux. Ce kanji symbolise l’absence de conflit et l’harmonie parfaite.
Ghi : la droiture, la justice
Cet idéogramme est aussi divisé en deux parties. La partie haute symbolise un mouton. Celle du bas une arme de guerre, et par extension « moi », son porteur. Dans l’antiquité le mouton était le sacrifice le plus prestigieux que l’on pouvait offrir. Ce kanji symbolise la possession et par extension la justice.
Rei : la bienséance, la politesse
Cet idéogramme est composé de trois parties. La partie de gauche représente un autel. Elle porte la signification de « présentation ». La partie supérieure de droite représente une décoration. La partie inférieure représente une fève de soja. La signification d’origine de ce kanji est celle de l’abondance d’esprit.
Finalement elle en vint à représenter la bienséance. Il faut toutefois comprendre l’importance de la bienséance à une époque où les rites tels que les mariages ou les enterrements occupaient une place majeure dans la vie d’un homme. Le respect et la compréhension des règles de politesse et d’étiquette permettaient à l’homme de vivre sereinement et d’occuper son rang avec honneur et dignité.
Chi : la sagesse
Cet idéogramme est aussi composé de trois parties. La partie en haut à gauche symbolise une flèche. Celle du haut à droite représente une bouche. Enfin, la partie basse représente ici le verbe, la parole. C’est un des idéogrammes les plus difficiles car malgré sa simplicité d’écriture il est utilisé sous de nombreuses significations. Ce kanji symbolise une parole juste qui touche à sa cible, autrement dit la sagesse.
Shin : la loyauté, la sincérité
Cet idéogramme est à nouveau composé de deux parties. La partie de gauche est la même que celle de jin, il s’agit d’un homme debout. Celle de droite représente un homme qui parle. Le kanji symbolise la fidélité à sa parole, autrement dit la loyauté.
Des gojo, les cinq vertus, le jin, la bonté, est l’essentielle. Sans elle aucune des autres vertus ne peut exister. C’est grâce au jin que la justice peut faire preuve de compassion. C’est aussi grâce au jin que l’on fait preuve de modestie et de politesse. C’est encore grâce au jin que le discernement est éclairé. C’est enfin grâce au jin que l’on ne trahit ni les autres ni sa parole.
Les cinq vertus et la pratique martiale
Le confucianisme est devenu doctrine d’état durant l’ère Edo pendant laquelle sont nées la majorité des ryu, les écoles traditionnelles. Les cinq vertus sont devenues un pilier de la société japonaise en général et du Bushido en particulier, influençant l’âme du samouraï au plus profond d’elle-même. Ueshiba Moriheï dont la vie fut un exemple démontra d’ailleurs tout au long de son existence la possession et la “cultivation” des cinq vertus. L’Aïkido dont la parenté avec le Shinto est la plus connue est aussi fondamentalement porteur des gojo et surtout de sa vertu essentielle, jin, la compassion.
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