Avez vous expérimenté le rythme de travail Asiatique, a 5 jours de congé par an, avec des journéess de 10 heures par jours sinon plus, dans un beau cube, ou bureau cloisonné et insonorisé?
Robert Propst, designer, est l’inventeur dans les années 60 du bureau à cloisons, sorte de box de travail carrée fermée sur deux ou trois côtés, son principe a eu un énorme succès pour au moins 2 raisons, optimiser un espace de bureau en cube, et donc faire plaisir au budget en optimisant les frais de bureaux mais aussi, faire plaisir a l'employé pour lui donner un espace d'intimité très cher a la culture asiatique.
A Taïwan, c'est pour le meilleur et pour le pire... Derrière ces cubes, on y découvre des tableaux épiques a chaque moment de la journée: Ptit dej, travail, lunch box et télé, travail et télé en simultané, 2 eme job mais derrière cela se cache des conventions bien particulière.
Distance hiérarchique de travail: Chacun son cube
Les aspects culturels en Chine ou Taïwan. Pour les start up Taïwanaise, les fondateurs et investisseurs, la perception de ce qu'est un espace suffisant pour un employé se limitent a la capacité minimum a lui poser un ordinateur, son écran et une chaise,encadré par des mini-cloisons. En revanche, les cultures d’Amérique du Nord, en particulier les Canadiens, montre que pour les habitants de l'Europe du Nord, cette notion d'espace de travail personnel est un facteur important.
Ces cultures Chinoises, avec une forte densité de population, démontrent qu'un espace beaucoup moins grand pourrait être perçu comme acceptable pour la majorité.
Les modéles de management y sont absent, car la plupart des entreprises sont encore managé par des seniors de la vieille école. Ces entreprise locale Taïwanaise ne sont donc pas structurées par des modèles théoriques, des emprunts culturels (sauf pour les jeunes start up ou on retrouve du sang neuf ayant étudié et travaillé en Occident) , ni par la hiérarchie structurée sur plusieurs niveaux. Néanmoins les Présidents et investisseurs garde cette position de centre décisionnels sans nécessairement la redistribuer, quelque soit la taille de l'entreprise.
Cela étonne de découvrir des plateaux de R&D immenses, des espaces remplis de bureaux cloisonnés en arrivant chez des industriels de renommée internationale, bureaux aux USA, en Europes, etc...
Le petit espace pour le Chairman et le reste des employés sera souvent au même niveau, démontrant un management a l'horizontal, mais laissant les employés attendre la seul voix du maître pour passer a l'action.
Nous sommes loin de certaines entreprises Françaises, encore guindées pour notre époque, qui ne peuvent se passer de la secrétaire bonne a tout, de jouir d'espaces de travail reluisants et inégaux des cadres face a leur sujets, qui ont besoin de s'affirmer ou se sécuriser par une distance physique, culturelle, temporelle (horaires de travail, de repas) qui cherchent a communiquer et renforcer suffisamment leur statut au sein de l'organisation Française...ou parfois règne un désordre gaulois.
Cette perception de l' espace personnel donné aux employés n'est donc pas déterminée sur les même systemes culturels et sociaux de comparaisons et changent d'une culture à une autre. A Taiwan, les employés acceptent généralement que tous soient logés a la même enseigne, et personne ne cherche a se distinguer et a être différent, ou a sortir du lot.
Ceux qui occupe des postes de gestion de niveau supérieur disposent de bureaux de plus grandes dimensions, mais ils sont de la plus haute humilité...et ne suscite pas de jalousie mais un sentiment de succès, et respect.
http://gestion-des-risques-interculturels.com/risques/4-symptomes-de-distance-hierarchique/
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